La sécurité physique est une préoccupation omniprésente dans notre société. La plupart des individus recherchent la sécurité par tous les moyens : système d’alarme chez soi, dans les voitures, au bureau, présence policière sur les routes et dans nos milieux de vie, sécurité dans les aéroports, protection à vélo
ou dans les sports. Mais qu’en est-il de notre sécurité intérieure ?
« Sans une certaine dose de sécurité mentale, sans sécurité sociale, il est difficile de déployer ses ailes, déclare Renée Ouimet, directrice de l’ASCM - Division du Québec. Vivre c’est accepté une certaine dose d’insécurité, c’est prendre une part de risque. Mais lorsque l’insécurité physique ou psychologique prend
le dessus, elle peut avoir de graves incidences sur la santé des gens. Elle peut empêcher une personne d’être heureuse dans la vie, de s’épanouir, d’avoir confiance en soi ou d’établir des relations avec les autres. »
En 2012, la santé psychologique d’Alain Térieur sera au coeur des messages de l’ACSM. Chacun d’entre nous est Alain Térieur, un être qui a besoin d’être épaulé, écouté et respecté.1 À partir de cette allégorie, l’ACSM veut démontrer que pour se sentir bien psychologiquement — tout comme on le fait pour sa santé physique en adoptant de saines habitudes de vie — on peut agir en prenant conscience de ses forces et de ses limites, en étant bien entouré, en réduisant le stress lorsque nécessaire ou encore en cherchant ce qui pourrait nous aider.
« Écouter Alain Térieur, c’est tendre l’oreille vers soi, là où se trouvent nos peurs, nos doutes, mais aussi nos forces et nos capacités de trouver les solutions et les sécurités qui nous conviennent », précise pour sa part Louise Latraverse, porte-parole de la Semaine nationale de la santé mentale. « La santé mentale a un impact direct sur l’état de notre santé général. Elle influe sur notre humeur, nos perceptions, et notre façon de penser et de communiquer. Chacun de nous joue un rôle dans la construction de son équilibre de vie et de celui des gens qui nous entourent. Notre écoute, notre présence, notre respect et notre aide collective peuvent faire une différence2 », ajoute Mme Ouimet.
2017-2024 © Association canadienne pour la santé mentale, filiale de Québec, Tous droits réservés